Un soir avec les Stones

Ce n'était pas prévu, mais la vie vous réserve parfois des surprises...

En effet, vendredi soir, assis tranquillement dans mon canapé en train de somnoler à cause d'une semaine bien remplie, je sursaute quasiment lorsque le téléphone sonne.
A l'autre bout du fil (cette expression n'étant toujours pas obsolète, malgré l'absence de cable sur la majorité des combinés !), ma soeur porteuse de la nouvelle suivante : un de ses amis, un dénommé Yohan, a des places pour le concert des Stones au Stade de France pour la modique somme de 10 euros.

Après réflexion (rapide la réflexion...) j'accepte la proposition.
C'est ainsi que 24 heures plus tard, ma chère et tendre et moi-même, nous retrouvons dans les tribunes du Stade de France.
Ce fut un beau concert (même si le qualité du son n'était pas top...).
Nous avons surtout apprécié la seconde partie, lorsque, après avoir rejoint le centre du stade grâce à une scène mobile, les légendes vivantes du Rock'n roll ont entamé leurs grands tubes (Sympathy for the devil, Satisfaction, Honky tonk women, brown sugar, start me up, Jumping Jack Flash ...).

La scène qui, de jour ne payait pas de mine, prit vie lorsque les lumières vinrent l'éclairer (Cf. Photos ; elles ne sont pas de moi, et ne doivent non plus dater d'hier soir, mais elles donnent une idée assez précise du visuel scénique).

Concernant les Stone eux-même, c'est déjà cool de les avoir vu en chair et en os. Jagger est toujours aussi en forme (il nous a fait un sprint sur toute la largeur de la scène en fin de concert assez impressionnant !), Keith Richards avait un look et une attitude dont lui seul a le secret (clope au bec, jeu de guitare plié en deux, tenue digne de pirate des Caraïbes), Charlie Watts garde son flegme si particulier, et Ron wood, sans être un virtuose, se noie parfaitement dans cette masse légendaire.
Concernant les musiciens additionnels, on remarquera une choriste énormissime, des cuivres sûrement très bons, mais, à mon goût, pas assez mis en valeur (la faute surtout au son).

Conclusion : un grand merci à ma soeur Emilie pour son coup de fil (encore une expression qui n'a plus lieu d'être...) qui nous a permis de vivre cette belle soirée.

P.S. Cerise sur la gâteau, en sortant du stade je reçois un texto de David (chanteur de mon ancien groupe PLADD) qui se félicitait d'avoir passé sa soirée au Stade de France avec les Stones...